La candeur et l'exubérance

13/07/2013 20:52

Édon Descollines pousse la porte du lieu où je travaille et la franchit en chantant. Il ne se contente pas de fredonner, lui. Il chante. Des paroles sorties tout droit de sa débordante imagination. Il décline aussi de la poésie. Des vers de son cru. Et il ne manque pas de les faire rimer.

Édon Descollines aime la beauté. Quand ses yeux se posent sur la photo d'une femme qu'il trouve belle, il s'adresse directement à elle et lui demande si elle est mariée et s'il peut lui écrire un poème. Hier, quand il est entré dans la librairie, il a aperçu Sophie Marceau en courverture du Larousse 2014. Il m'a demandé si c'était moi. Sophie Marceau est une magnifique actrice française. Un canon. J'aime donc beaucoup Édon Descollines. Il ne fredonne pas, il chante. Il ne murmure pas, il clâme haut et fort ce qui lui passe par la tête. Il n'a que faire de ce qu'on pense de lui. Il ne semble ni souhaiter ni ne cherche à être un autre que celui qu'il est. Il EST, tout simplement. Pas discret, mais pourtant si candide. Dépourvu de toute malice, il dérange néanmoins. Comme tout ce qui déborde des lignes déjà tracées.

Édon Descollines est un personnage. Un personnage haut en couleurs. Un arc-en-ciel dans nos cieux parfois gris.