De la marche comme moyen de locomotion

13/07/2013 21:09

J'habite Ahuntsic et travaille à Montréal-Nord. Entre mon 3 et demi chéri et la librairie, il y en a pour une heure et quart en longeant le boulevard Gouin. Un peu plus au retour en passant à travers le parc de l'Île-de-la-Visitation. Ce sont là des alternatives au beige boulevard Henri-Bourassa. Plus d'arbres que de béton. Le parfum des fleurs plutôt que celui des gentes dames que je serais contrainte de côtoyer dans l'autobus. Des chants d'oiseaux plutôt qu'un concert de klaxons. Quelques chats qui se laissent regarder, quelques chiens qui se laissent caresser, quelques autres marcheurs, plusieurs cyclistes,... Tout ça plutôt qu'un flot ininterrompu de véhicules et leurs conducteurs stressés pour cause d'heures de pointe. Il est décidément plus reposant de marcher que de conduire, du moins dans une grande ville. Les plus grands risques encourus sont : a) se fouler une cheville en tombant d'un trottoir, b) se faire attaquer par un carouge dont on passe trop près du nid et c) écraser des escargots les jours de pluie. Si on doit constamment être sur ses gardes au volant, on peut la baisser, la garde, quand on marche.

Chaque matin, j'enfile mes chaussures comme d'autres "embarquent" dans leur voiture ou montent à bord d'un autobus. Je lève la main droite et fait ce serment : tant que mes pieds pourront me porter, je marcherai davantage que je ne roulerai !