la badaude badine
Éloge de l'anecdote anonyme !
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Bienvenue aux badauds amoureux des mots !

Selon le Petit Robert, un badaud est une "personne qui s'attarde à regarder le spectacle de la rue". Un flâneur...

Quel beau verbe que "flâner" ! Flâner, c'est ralentir. Ralentir pour mieux observer. Observer tout et n'importe quoi. Tout le monde et n'importe qui. C'est s'arrêter, parfois. Prendre des notes pour mieux raconter. Prendre des clichés pour mieux se souvenir. Accorder aux minuscules et majuscules scènes auxquelles on assiste - lorsqu'on ouvre plus grand les yeux et tend mieux l'oreille - l'importance qu'elles méritent. Parce que les anecdotes, tout comme les réparties savoureuses, sont le sel de la vie quotidienne. Rien de moins.

Puisque mon animal totémique serait sans contredit la tortue, que mes pieds constituent mon principal moyen de locomotion et que la plume me démange constamment, je me propose de partager avec qui voudra bien me lire (et, qui sait, me donner la réplique ?) les fruits de mes promenades et réflexions urbaines ! C'est armée de temps, d'imagination et de bonnes chaussures que je déambule depuis plusieurs années déjà dans les rues et quartiers de Montréal, ma ville d'adoption. À cet arsenal s'ajoutera dorénavant une légère et discrète caméra numérique, laquelle me permettra de joindre à l'occasion une image à mes écrits.

Le but de ce blogue est purement égoïste, voire narcissique. J'aime jouer avec les mots et les partager et je souhaite le faire plus souvent ! Si dans la vingtaine je rêvais de "publier", à l'approche de la quarantaine, je veux "écrire". Et, si possible, tisser des liens avec d'autres poètes anonymes.

Il y a un temps pour se déplacer. Il y a un temps pour se balader. Il y a même un temps pour s’égarer.

Ouvrez les yeux, tendez l'oreille... Prêts ?... Flânez !

               

Clémence, Constance et Prudence : mascottes de ce blogue !

" Le temps qui vole souvent comme une oiseau se traîne d'autres fois comme une tortue;  mais il ne semble jamais plus agréable que lorsque l'on ne sait s'il va vite ou lentement."
                                                                                                   Ivan Tourgueniev
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